Les Rêves du Roi Cecil (2)
Auteur : PereDesDisparus
John Haze était mort d'inquiétude, cela ne faisait pourtant pas longtemps qu'il connaissait Rachel et pourtant il n'aurait pas été plus terrifié si son propre frère avait du affronter cette bête...
Pour couronner le tout la musique des Iciens était tout sauf naturelle, il se dégageait des notes quelque chose de malsain au possible ce qui intriguait John au plus haut point : comment pouvait-on se sentir si mal a l'aise simplement à cause d'un Tambours, de deux Luths et de la voix d'un homme? C'était comme si la mélodie des Iciens était porteuse d'un message qui, s'il avait été compréhensible par le biais de son intelligence, pourrait rendre John fou a lié!
Or il semblait que c'était justement ce qu'il se passait pour le Grorille : depuis que les Iciens avaient entamé leur funeste mélopée il avait d'abord paru souffrir atrocement puis avait rampé sur le sol sableux de l'Arène jusqu'à ce qu'il s'immobilise enfin. Quelques instants plus tard il avait soudainement bondit et depuis il arpentait l'Arène à une vitesse étonnante si l'on tenait compte de son imposante carrure : plus grand que la moyenne des hommes de dix bons centimètres sa musculature velue quand à elle n'était absolument pas comparable à celle des humains, John n'avait jamais vu personne, pas même un soldat, d’aussi musclé !
L'état de furie dans lequel l'animal était entré depuis quelques secondes ne faisait que sublimer sa titanesque constitution. Le jeune orphelin fut alors précipité dans un gouffre d'angoisse dans lequel il se voyait tombé pour l'éternité.
Le temps lui même avait implosé et ensorcelé par la frénétique danse de la bête John blêmit. L'effroi, ou peut être la ridicule goutte de sueur glacée qui dégringolait le long de la colonne vertébrale du spectateur, l'avait paralysé... Pendant combien de temps son ami serait-il torturé par la bête avant de passer l'arme? Et si la bête se servait effectivement de sa terrible mâchoire comme ne l'imaginait que trop bien John? Conserverait-il pour toujours le souvenir de Rachel se faisant déchiqueter dans une Arène? Comment sauvé son ami? Un moyen devait forcément exister, il y avait toujours un moyen...
C'est alors qu'il retentit, éclipsant le moindre son, il propulsa la terreur de John à des années lumière de son esprit : un cri venu d'ailleurs que de la gueule du monstre, un cri dont on aurait su dire quelle émotion l'avait provoqué. John ôta ses yeux du Grorille et fixa le couloir au bout duquel devait se trouver Rachel, il avait tout de suite su que le cri venait de son ami, quand bien même il l'avait jugé indéniablement inhumain. Il remarqua alors que le silence régnait dans l'Arène et c'est a ce moment précis qu'il vu son colocataire surgir avec une vitesse folle, se précipitant vers le combat.
John Haze était mort d'inquiétude, cela ne faisait pourtant pas longtemps qu'il connaissait Rachel et pourtant il n'aurait pas été plus terrifié si son propre frère avait du affronter cette bête...
Pour couronner le tout la musique des Iciens était tout sauf naturelle, il se dégageait des notes quelque chose de malsain au possible ce qui intriguait John au plus haut point : comment pouvait-on se sentir si mal a l'aise simplement à cause d'un Tambours, de deux Luths et de la voix d'un homme? C'était comme si la mélodie des Iciens était porteuse d'un message qui, s'il avait été compréhensible par le biais de son intelligence, pourrait rendre John fou a lié!
Or il semblait que c'était justement ce qu'il se passait pour le Grorille : depuis que les Iciens avaient entamé leur funeste mélopée il avait d'abord paru souffrir atrocement puis avait rampé sur le sol sableux de l'Arène jusqu'à ce qu'il s'immobilise enfin. Quelques instants plus tard il avait soudainement bondit et depuis il arpentait l'Arène à une vitesse étonnante si l'on tenait compte de son imposante carrure : plus grand que la moyenne des hommes de dix bons centimètres sa musculature velue quand à elle n'était absolument pas comparable à celle des humains, John n'avait jamais vu personne, pas même un soldat, d’aussi musclé !
L'état de furie dans lequel l'animal était entré depuis quelques secondes ne faisait que sublimer sa titanesque constitution. Le jeune orphelin fut alors précipité dans un gouffre d'angoisse dans lequel il se voyait tombé pour l'éternité.
Le temps lui même avait implosé et ensorcelé par la frénétique danse de la bête John blêmit. L'effroi, ou peut être la ridicule goutte de sueur glacée qui dégringolait le long de la colonne vertébrale du spectateur, l'avait paralysé... Pendant combien de temps son ami serait-il torturé par la bête avant de passer l'arme? Et si la bête se servait effectivement de sa terrible mâchoire comme ne l'imaginait que trop bien John? Conserverait-il pour toujours le souvenir de Rachel se faisant déchiqueter dans une Arène? Comment sauvé son ami? Un moyen devait forcément exister, il y avait toujours un moyen...
C'est alors qu'il retentit, éclipsant le moindre son, il propulsa la terreur de John à des années lumière de son esprit : un cri venu d'ailleurs que de la gueule du monstre, un cri dont on aurait su dire quelle émotion l'avait provoqué. John ôta ses yeux du Grorille et fixa le couloir au bout duquel devait se trouver Rachel, il avait tout de suite su que le cri venait de son ami, quand bien même il l'avait jugé indéniablement inhumain. Il remarqua alors que le silence régnait dans l'Arène et c'est a ce moment précis qu'il vu son colocataire surgir avec une vitesse folle, se précipitant vers le combat.